Martial Bagnol Equithérapie

La phobie scolaire, le refus d'apprendre, et l'errance de nos enfants,

La phobie scolaire concernerait plus de 1% des enfants d'âge scolaire ; elle représente 5% des motifs de consultation en pédopsychiatrie. Elle atteint les garçons comme les filles, les bons élèves comme les moins bons, et toutes les catégories socioprofessionnelles. L'école a un rôle important à jouer dans le dépistage de la phobie scolaire. Au plus le diagnostic est précoce, au plus la prise en charge peut être débutée rapidement, meilleur est le pronostic. Et puis il y a l’adolescent "errant" qui ne croît en rien, ne fait confiance ni en sa vie intérieure ni à son environnement; sa pensée est vide, il est morose. Bref, au plan dynamique il est bloqué dans son développement, il refuse l'autorité. L'équithérapie trop souvent mal connue apporte une réponse moins brutale et intrusive à ces jeunes en difficulté. J'approche le sujet de nos adolescents avec le soutient d'une équipe pluridisciplinaire composée de pédopsychiatres, de psychologues, de kinésithérapeutes, et de travailleurs sociaux, pour remettre ces jeunes au plus vite dans un cadre familial et scolaire le plus adapté possible à leur situation et leur apporter d'autres visions à leur avenir. Une relation entre le cheval et l’adolescent est amorcée ce qui l'amène à exprimer ses émotions et ses ressentis. Chaque séance est différente, elle s’adapte aux capacités des enfants et des adolescents avec la volonté de les rassurer et de les valoriser à travers la découverte d’activités variées : les jeunes apprennent à panser et toiletter les chevaux, ils sont initiés à la conduite d'attelage, à la voltige, au guidage en saut d’obstacle, au débourrage des poneys… 

 

L'hippothérapie rééducation fonctionnelle et neurologique.

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La démarche du cheval au pas stimule les mêmes circuits neuronaux que nous utilisons quand nous marchons. Cette stimulation permet de créer de nouvelles connexion à la périphérie de la zone du cerveau qui ne fonctionne plus et lui permet de se remodeler. Des séances de 30 minutes sur le dos du cheval représente environs 300 mouvements, 2000 ajustement posturaux et plus de 5000 impulsions neurologique, ce serait à peu près 3000 pas.

L autre avantage de cette rééducation par hippotherapie, elle se fait en dehors du cadre médical ou paramédical dans un cadre ludique, ce qui favorise l envie au travaille. Sur le dos de Perle ma ponette, la personne en situation d'handicap nous observe de plus haut ce que favorise aussi l estime de soi et le bien être. La chaleur dégagée par la ponette vas également permettre aux muscles et aux tendons des jambe et de se détendre, la circulation sanguine de la ponette vas également réguler celui du patient ce qui vas favorisé la rééducation sensori-motrice.

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L'hippotérapie  améliore le tonus musculaire

Monter à cheval ne demande pas d’efforts musculaires intenses mais une tonicité contrôlée des jambes, des fesses, du dos, de la ceinture abdominale et des bras. Pour diriger l’animal tout en suivant ses mouvements naturels, il faut exercer sur son corps (ses flancs, son encolure et sa bouche) une légère pression permanente qui s’accentue pour donner des ordres. De plus, les allures en suspension (trot et galop enlevés) exigent également un bon tonus musculaire.

Cette tonicité permanente est excellente pour gainer, c’est-à-dire augmenter la fermeté des muscles au repos. Cela se traduit en une silhouette mieux dessinée et une posture plus droite. Enfin, les déplacements contrôlés du poids du corps du cavalier (qui donnent des informations au cheval) contribue à améliorer le sens de l’équilibre. La pratique de l'équithérapie participe activement au renforcement musculaire des enfants qui rencontrent des troubles psychomoteurs, un syndrome de Rett, ou simplement pour de la rééducation.

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L’équithérapie met en contact avec ses émotions

Parce qu’elle implique la collaboration avec le cheval, animal très émotionnel, l’équitation oblige le cavalier à savoir observer son comportement et à dompter ses propres émotions négatives pour éviter de les lui transmettre.

Pour cela, il faut d’abord être capable d’identifier l’humeur du moment, celle du cheval comme celle du cavalier. Un jour de colère ou de stress, mieux vaut remettre sa séance d’équitation au lendemain… ou apprendre à calmer ses passions et à être dans l’instant, à l’écoute de sa monture.

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Les contre-indications de l’équithérapie

Les contre-indications de l’équitation sont rares : épilepsie, troubles de la coagulation sanguine (pour éviter les hémorragies en cas de chute), allergies aux poils d’animaux ou au foin, ostéoporose.

Les problèmes de dos ne contre-indiquent pas systématiquement de monter à cheval : bien pratiquée, l’équitation peut réduire les problèmes de dos en favorisant sa musculation, en particulier aux allures en suspension. Néanmoins, elle est déconseillée aux personnes souffrant de scoliose ou de cambrure excessive. En cas de doute, mieux vaut consulter un médecin avant de commencer l’équitation.

Chez les enfants, l'équitation n'est pas nocive pour la colonne vertébrale si elle n'est pas pratiquée trop intensément et si l'enfant a une bonne posture. Dans toutes nos prises en charge nous vous demanderons obligatoirement un certificat médical.  

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Prévenir les accidents d’équitation

• L’apprentissage technique est indispensable pour savoir comment se tenir, comment se faire obéir de l’animal, comment réagir en cas de problèmes, apprentissage vite acquis pour une activité de loisir.

• Même en équitation, l’échauffement et les étirements sont nécessaires. Les muscles du cavalier travaillent beaucoup et la fatigue musculaire diminue la finesse des commandes données au cheval.

• Le port du casque (la « bombe ») est obligatoire pour éviter les blessures à la tête et les cavaliers doivent porter un protège-dos renforcé.