Qui est concerné ?
Personnes autistes ou touchées par un retard mental, ou souffrant de dyspraxie, de phobie scolaire, de troubles de la concentration, de problèmes de confiance en soi, de psychoses, de schizophrénie, de dépression, de trouble psychomoteur, de syndrome post-traumatique.
Les personnes en réinsersion et/ou sorties de prison peuvent également suivre une thérapie. Vous pouvez aussi en bénéficier si vous traversez une période de deuil, de dépression ou d'angoisse.
Nos méthodes
Le cheval est une masse instinctive et émotionnelle. L’homme ainsi placé en situation d’échanger avec cet animal se voit clairement sorti de sa zone de confort , et souvent confronté à la fois à ses projections fantasmatiques de l’archétype cheval et à ses peurs .
Nous verrons comment , progressivement s’ancrer dans la réalité de l’instant présent en ajoutant à cette relation les accords toltèque. Ouverts à l’évolution et aux apprentissages , les idées et interprétations s’orientent vers un regard plus juste transformant pas à pas la peur en confiance .
Les expériences et pratiques proposées permettent de mettre en évidence différents aspects de la communication dans la relation. Les mots clefs sont le respect , la confiance , la clarté et la cohérence . Chacun pourra prendre conscience de son positionnement social dans une situation donnée , de sa capacité à comprendre et à se faire comprendre , de son langage corporel . Au-delà de tout concept intellectuel ou analytique , les chevaux nous permettent de découvrir par l’expérience immédiate les attitudes et comportements appropriés à une communication non violente et à une relation juste et bienveillante.
Si vous ressentez le besoin de mieux vous affirmer ou à l’inverse d’avoir plus de souplesse et de douceur relationnelle, l’interaction avec l’animal mettra à jour vos schémas conditionnés et leur permettra d’évoluer naturellement.
Une autre manière de communiquer, cette fois-ci de façon motrice : monter à cheval à cru, sans selle, offre de nouvelles sensations. Le patient doit trouver son équilibre et travailler sa posture pour communiquer avec le cheval. Quant à la voltige, qui consiste à se mettre debout ou couché sur le cheval, elle permet aux patients ayant des problèmes de tonus de sentir leur masse et contribue à découvrir leur corps, à renforcer leur motricité globale.
Le retour aux écuries permet une transition vers la fin de la séance. Le patient range le matériel et accorde une attention toute particulière à sa monture. Il lui fait plaisir par le biais de friandises et apprend ainsi à remercier. C'est également le moment d'effectuer une évaluation de la séance avec la famille et de faire le lien avec les autres équipes institutionnelles.
Un peu d'histoire
On connaît les vertus thérapeutiques du cheval depuis ses premières traces.
Dès la préhistoire, des rituels de guérison font intervenir le cheval.
C'est à l'antiquité que les traces les plus précises font leurs apparitions une des phrases les plus connus celle de Xénophon qui dit " le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l'esprit et le cœur." Ou encore en - 400 avant J.C Hippocrate dans son livre premier nous dit que " l’équitation est conseillée pour régénérer et préserver la santé du corps humain de nombreuses maladies, en particulier dans le traitement de l’insomnie ».
Plus tard dans le temps et plus proche de nous en 1917, à l’hôpital universitaire d’Oxford, une activité liée au soin des chevaux est mise en place pour les blessés de guerre qui s’ennuient à mourir afin de :
« vaincre la monotonie des traitements et les aider à mieux vivre ».
C'est dans les années 1970 que l'équithérapie fait ses apparitions en France amenée par
Renée de Lubresac, psychomotricienne, et Hubert Lallery, masseur-kinésithérapeute, qui vont ensemble chercher à théoriser les bénéfices psychomoteurs véhiculés par le contact avec le cheval. Suivie par Jean Louis Rouchy pour qui l’INSEPS
(Ecole Nationale Supérieure Education Physique et Sport) créa un poste pour faire de la recherche avec une équipe de médecins dans le but d' apporter des réponses scientifiques aux résultats obtenus en équitation avec des cavaliers en situation de handicap moteur.